C’est l’œuvre la plus connue du poète Ytzhak Katznelson, déporté par le convoi 72, assassiné à Auschwitz, avec son fils Tsvi. Dans ce monumental et poignant chant lyrique, Katznelson décrit les conditions de vie du ghetto et l’effroi des populations, qu’il a lui-même vécus dans le ghetto de Varsovie. En 1939, il fuit, avec sa famille de Lodz à Varsovie mais, rattrapés par l’invasion nazie, ils sont enfermés dans le ghetto. Katznelson y vit 3 années, et fonde une école juive clandestine. Il assiste impuissant à la déportation de sa femme et de deux de ses jeunes fils à Treblinka, où ils sont immédiatement gazés. Il est exfiltré par ses amis résistants du ghetto en tant qu’écrivain. Arrivé en France, il est arrêté, avec son fils Tsvi, par la Gestapo et déporté au camp de Vittel (camp réservé aux détenteurs de passeports de pays alliés ou neutres, et destinés à servir de "monnaie" d’échanges). C’est là qu’il rédige son Chant.

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Avec Isabelle Telerman

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